💪🏻 En route vers le zéro déchet
Ces dernières années, la zéro déchet attitude s’amplifie. Au-delà de réduire la taille de nos poubelles, ce mode de vie permet de respecter les ressources offertes par notre planète.
La zéro déchet attitude est ainsi en premier lieu, un geste écologique. C’est également un geste économique puisqu’il s’agit au final de profiter des choses simplement et de réaliser plus de choses soi-même. Alors qu’elle parait de prime abord contraignante, la zéro déchet attitude se révèle libératrice.
En résumé, opter pour la zéro déchet attitude revient tout bonnement à prendre soin de la planète et des membres de son foyer.
Par exemple, cela permet d’être bien moins exposé aux perturbateurs endocriniens (présents dans les produits alimentaires et d’hygiène ou encore sur nos vêtements).
♻️ Pourquoi s’orienter vers le zéro déchet ?
Chaque année, un Français produit en moyenne 354 kg d’ordures ménagères. Ajoutés aux déchets des professionnels, cela représente 13,8 tonnes par an et par habitant. A l’échelle de la France, cela représente plus de 800 millions de tonnes de déchets.
Sur cette quantité faramineuse, seuls 34% des déchets peuvent avoir une seconde vie :
- grâce au recyclage (20%) ;
- et à la gestion biologique (14%, compostage et méthanisation des déchets organiques).
- Le reste termine à l’incinérateur (30%) ou dans des zones d'enfouissement (36%), ce qui n’est pas sans conséquences pour l’environnement. 45% des déchets plastiques, pourtant en grande partie recyclables, sont mis en décharge en France.
C’est chiffres peu reluisant ne prennent pas en considération les dépôts sauvages, de plus en plus nombreuses et fort heureusement, déplus en plus sanctionnés.
🎯 Le zéro déchet concrètement : les 5 « R »
Pour débuter, le plus simple est de garder en tête la règle des 5 R, développée par Béa Johnson, auteure du best-seller Zéro déchet.
Il s’agit de cinq règles à appliquer, dans l’ordre, dans tous les domaines de la vie.
Cette première règle s’applique à tout ce dont nous n’avons pas réellement besoin : échantillons gratuits, publicités, produits à usage unique, etc. Dire « non » permet déjà de réduire considérablement ses déchets et de se concentrer sur l’essentiel. Béa Johnson part du principe que, plus nous serons nombreux à refuser, plus ces pratiques seront limitées.
Sans possibilité de refuser un produit, vous pouvez essayer de le réduire au minimum.
Cela s’applique à tous les champs de la consommation : courses, shopping, activités, etc.
En réutilisant un produit, on allonge sa durée de vie, parfois à l’infini, évitant ou retardant ainsi un déchet.
Par exemple : Si vous n’avez pas pu refuser un sac plastique car vous n’aviez pas de sac sur vous, vous pouvez le réutiliser jusqu’à ce qu’il ne puisse plus vous servir. Cette règle vise aussi à se débarrasser des produits à usage unique en leur préférant des alternatives durables.
Pour tous les déchets que l’on ne peut éviter (piles, ampoules, certains emballages, etc.), il faudra simplement suivre les consignes de tri.
-> Retrouver les consignes de tri du territoire de Sud Rhône Environnement.
Presque tout ce qui est organique et biodégradable peut être composté et, en 6 à 8 mois, produire du terreau de qualité. Le compostage aide à réduire de 30% le volume dessus ordures ménagères. Il est possible de le faire même en appartement grâce au lombricomposteur.
Les collectivités adhérentes de Sud Rhône Environnement proposent à leurs habitants des composteurs à prix réduits.
N’hésitez pas à vous renseigner.