Plusieurs études montrent que les jeunes sont inquiets face à la dégradation de l’environnement et qu’ils sont convaincus de la réalité scientifique du changement climatique.
Mais cela ne se traduit pas toujours par un changement de comportements.
Ils sont plutôt écologiques dans leur façon de bouger, à l’exception des voyages auxquels ils ne veulent pas renoncer même si cela implique de prendre l’avion. Pour les voyages en France, ils utilisent le covoiturage car c’est aussi une solution économique. Pour les trajets du quotidien, ils favorisent la marche à pied, la bicyclette, les transports en commun, le covoiturage, etc.
Ils montrent aussi un fort intérêt pour l’achat d’occasion, la location, l’emprunt, la revente, etc.
Mais, ils consomment beaucoup et avec plaisir : ils sont accros au shopping mode, veulent posséder des équipements électroniques toujours plus innovants.
Côté alimentation, ils mangent sans toujours se soucier de la provenance des aliments.
Ils ne sont pas très attentifs aux économies d’énergie.
Des infos pour faire changer leur regard et donner du sens à leurs actions
Avant d’attendre un changement important dans leurs comportements, il est important d’aider les adolescents à comprendre ce qui pose problème. Ensuite seulement des actions concrètes pourront être mises en place.
Et n’oublions pas que c’est à nous de donner l’exemple ! Comment demander aux jeunes de revoir leur mode de vie si, nous adultes, nous ne bougeons pas ?
Étape 1 : Aider les jeunes à mieux comprendre les impacts de notre mode de consommation
Proposez-leur de s’informer. Pas besoin de longues heures de lecture ! En quelques minutes, il est possible de faire le tour de la question avec les publications de l’ADEME :
- comprendre pourquoi la mode est une des industries les plus polluantes au monde avec le livret Le revers de mon look ;
- comprendre le poids du numérique sur l’environnement avec le guide En route vers la sobriété numérique ;
- comprendre pourquoi les smartphones ne sont pas si « smart » pour l’environnement avec le guide Longue vie à notre smartphone ! ;
- comprendre le poids de notre alimentation sur le changement climatique avec le guide Une alimentation durable en 10 questions.
Étape 2 : Montrer concrètement ce que nous gagnions à changer
Expliquer précisément ce qu’on gagne à changer : le nombre de ressources économisées, de tonnes de CO2 évitées, de déchets en moins… Loin d’être rébarbatifs, ces chiffres encouragent à l’action.
Il est également essentiel de faire le point sur les bénéfices personnels : manger plus sain, respirer mieux, rencontrer du monde à travers les actions collectives, apprendre à réparer des appareils, créer…
Montrer que les jeunes ne sont pas les seuls à bouger. C’est la société tout entière qui agit : entreprises et pouvoirs publics aussi.
Étape 3 : Faire avec eux, mais en leur laissant une grande liberté sur les moyens d’agir
Les actions collectives sont tellement plus motivantes. On voit ainsi se développer des mouvements de jeunes prêts à changer les choses. En voici quelques exemples soutenus par l’ADEME :
- découvrez les actions du Réseau étudiant pour une société écologique et solidaire (RESES) qui agissent toute l’année au sein des campus ;
- découvrez les actions du collectif #OnEstPret.
Encouragez-les à s’engager dans leur établissement scolaire en devenant éco-délégué ou en agissant avec les éco-délégués pour mettre en place des actions concrètes de solidarité et d’écologie.
Pour trouver des idées et de nombreux conseils, consultez le guide Eco-délégué au collège et le guide Eco-délégué au lycée.
Un site internet pour aider les jeunes à comprendre les enjeux et trouver des idées pour agir au quotidien
L’ADEME met à la disposition des jeunes, un site spécifique, M ta Terre.
Bons gestes, bons plans, dossiers, vidéos, etc. ce site réunit tous les contenus utiles pour comprendre les enjeux et protéger la planète au quotidien.
On y trouve des conseils pour devenir éco-délégué dans son collège et son lycée et pour choisir son orientation scolaire en vue d’exercer un métier vert.